Le plancher chauffant électrique à accumulation, fonctionnement, avantages, inconvénients et prix

Le plancher chauffant électrique à accumulation, aussi appelé « base + d’appoint » ou « système mixte », est une option intéressante pour optimiser le confort de votre logement et comporte d’autres avantages.

Il existe deux types de système de chauffage électrique pour les planchers : le chauffage à accumulation et le chauffage rayonnant ou PRE.
Le système à accumulation a pour particularité de stocker la chaleur produite pendant la nuit pour la restituer au cours de la journée, ce qui s’avère économique.

 

La chaleur est générée grâce à l’inertie d’une dalle de béton épaisse recouvrant le câble ; celle-ci est intégrée au plancher. Ce type de plancher peut aussi être combiné à différents émetteurs énergétiques d’appoint pour en maximiser le rendement* : plinthes chauffantes, plafond chauffant, radiateurs… Pour ce qui est de son entretien, il suffit de vérifier (ou de faire vérifier par un professionnel) l’état du fonctionnement de l’installation, un peu avant chaque saison de chauffe. Il est toutefois déconseillé d’installer des moquettes épaisses ou des tapis sur ce type de plancher électrique ; il pourrait en résulter une surchauffe de la dalle intégrée. Quant à lui, le plancher électrique rayonnant (PRE) fonctionne grâce à des câbles chauffants et un système de plaques isolantes recouvertes d’une chape puis d’un revêtement de sol.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

Déjà, le principe du plancher chauffant assure, dans une habitation, une chaleur homogène confortable, ce qui constitue un avantage intéressant.
De plus…

 

• Le système « à accumulation» s’avère particulièrement idéal lorsque la température intérieure est trop basse. Le chauffage d’appoint prend alors la relève.
• Il s’avère idéal pour les climats rigoureux.
• Il permet de réaliser des économies grâce aux tarifs « heures creuses » de l’EDF.
• Il est économique.
• Son installation par un professionnel vous permet d'accéder à de l'aide financière applicable sur l'installation et les matériaux.

 

Et quelques inconvénients…

 

• Si le plancher chauffant mixte s’installe assez facilement lors de la construction d’une maison neuve, la pose peut présenter quelques problèmes en rénovation.
• Le plancher peut se soulever de quelques centimètres, lors de l’installation, ce qui peut empêcher certaines portes de bien se fermer.
• Il est plus difficile d’équilibrer la régulation thermique de ce système que pour un PRE.
• En cas de panne, il faut briser le revêtement de sol pour effectuer la réparation puis le réparer ; et tout cela coûte cher. Sans oublier que le prix de la pose du système lui-même est assez élevé (voir prix, plus bas).

Il est toujours préférable de faire appel à un spécialiste du chauffage (maitre d’œuvre ou entreprise spécialisée) pour vous assurer que l’installation sera effectuée dans les règles de l’art et dans le respect des normes en vigueur. N’hésitez pas à faire la demande de devis. De plus, en faisant procéder à la pose de ce plancher par un spécialiste agréé, vous pourrez bénéficier des aides et subventions suivantes :

 

• Subventions de l’Agence national de l’Habitat (ANAH)
• TVA réduite à 10%  pour les fournitures et la pose du chauffage électrique mixte (pour un logement de plus de deux ans).
  et autres...
• Des dispositifs d'aide financière pour travaux éco-énergétiques sont accordés par certaines municipalités, régions et départements. Pour obtenir plus d'information sur les différentes subventions et savoir auxquelles vous avez droit, le site Calculeo.fr s'avère une référence de choix.

Si vous prévoyez avoir recours à un professionnel agréé (ce qui est recommandé), pour faire installer un plancher électrique à accumulation, vous devrez prévoir globalement entre 8 000 et 20 000 €. Pour le coût de la pose elle-même, par un installateur professionnel, le tarif se situe à environ 50 € du mètre carré. Des facteurs comme le niveau d’isolation thermique de l’habitation concernée, les habitudes de consommation électrique de ses occupants et les énergies qui sont utilisées font varier le coût d’exploitation.