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Le calorifugeage, une option à envisager

Par L’équipe de rédaction

Le calorifugeage fait partie intégrante des travaux d’isolation pouvant être réalisés au sein d’une habitation. Il concerne les tuyaux et les canalisations des différentes installations produisant de la chaleur ou de l’eau chaude sanitaire. Grâce à ce type de réalisation, il est possible de réaliser de véritables économies d’énergie. Vous souhaitez calorifuger votre réseau de tuyauterie ? Calculeo revient sur les spécificités de ce genre d’ouvrages.

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Calorifuger, en quoi ça consiste ?

Le terme « calorifugeage » désigne le procédé par lequel tuyaux et canalisations sont recouverts d’un isolant afin de limiter les pertes de chaleur (ou de fraîcheur dans le cas d’un fluide frigorigène). Pour cela, on utilise généralement des manchons de mousse en plastique (en polyéthylène notamment) des coquilles ou des bandes de fibres minérales.

En isolant correctement les tuyaux de votre logement, vous en maîtrisez davantage les températures. Toute votre installation se retrouvé protégée contre les températures ambiantes des différentes pièces qu’elle traverse. En parallèle, la température présente dans ces pièces n’est pas influencée par les fluides circulant à l’intérieur. Et en réduisant les déperditions thermiques, le calorifugeage limite les risques de surconsommation : les factures d’énergie sont donc réduites.

Calorifuger est une obligation portée par la réglementation thermique RT 2012 dans le cas d’une construction neuve. En ce qui concerne les habitations anciennes, le calorifugeage représente une solution complémentaire très intéressante afin de compléter l’isolation thermique de la maison.

femme avec ordinateur

Le saviez-vous ?

Les travaux de calorifugeage sont éligibles à plusieurs aides écologiques

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Dans quelle mesure le calorifugeage permet-il de limiter les déperditions thermiques ?

Les tuyauteries sont à la source de déperditions de chaleur relativement importantes. Les chaudières, à l’origine de production d’eau chaude sanitaire, sont bien souvent installées dans des zones isolées, un peu à l’écart de l’habitation, et non chauffées. Il en va de même pour les tuyaux, qui passent sous terre, au-dessus de caves ou dans des endroits dépourvus de chauffage. On estime généralement qu’il est possible de subir jusqu’à 20% de pertes en calories d’eau chaude.

En d’autres termes, une partie de l’énergie consacrée à la production d’eau chaude sanitaire est perdue par ce biais, occasionnant par la même occasion un alourdissement plus ou moins important des factures énergétiques.

Quelle est la rentabilité du calorifugeage ?

Calorifuger, c’est neutraliser les échanges thermiques entre tuyaux, canalisations, et les pièces par lesquels passent ces tubes. Le calorifugeage permet de diviser par six les déperditions de chaleur par mètre linéaire. On peut donc généralement espérer une économie d’énergie de l’ordre de 10% en optant pour ce genre d’ouvrages (si l’installation passe en grande partie par des pièces non chauffées).

Le coût représenté par ces travaux se montre relativement peu onéreux : on estime ainsi que faire appel à un professionnel pour calorifuger des tuyauteries revient en moyenne à 40 euros par mètre linéaire, pour une fourchette variant entre 20 et 50 euros par mètre linéaire.

Quelles sont les aides disponibles ?

Il existe de nombreuses possibilités afin d’améliorer la performance thermique de vos tuyauteries. Afin d’inciter les ménages, les collectivités et les entreprises à réaliser des travaux de rénovation en vue d’économies d’énergie, l’Etat a mis en place un certain nombre d’aides et de dispositifs de soutien. Concernant le calorifugeage, il est ainsi possible de bénéficier des subventions et des apports suivants :

 

  • Si l’isolant utilisé dans les travaux de calorifugeage est de classe égale ou supérieure à 3 selon la norme NF EN12828, le Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) peut vous être attribué. Cette déduction fiscale au taux de 30% s’applique sur des dépenses dont le montant maximal est de 8 000 euros dans le cas d’une personne seule, et de 16 000 euros pour un foyer en couple. Ces plafonds peuvent être majorés de 400 euros pour tout enfant ou toute personne âgée de plus de 65 ans à charge supplémentaire au sein du foyer.
  • L’achat de matériaux de calorifugeage est concerné par la TVA réduite à 5,5%, qui allège le poids fiscal sur l’acquisition de matériaux de rénovation énergétique.
  • Les installations de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire peuvent vous faire bénéficier des subventions de l’ANAH (agence nationale de l’habitat). Ces aides sous conditions de revenus s’adressent aux ménages les plus modestes. On notera que les plafonds des revenus fiscaux éligibles sont plus élevés en Ile-de-France qu’en province, en raison des différences de coût de la vie.
  • Grâce aux Certificats d’Economies d’Energie (CEE) et à la loi pour la transition énergétique et la croissance verte, l’isolation des tuyaux d’un immeuble peut être intégralement prise en charge par des organismes délégataires.
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