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Quels sont les différents types de VMC (ventilation mécanique contrôlée)

Par L’équipe de rédaction

Un logement a besoin d’être ventilé. Cette ventilation peut se faire naturellement ou par le biais d’un système de ventilation mécanique contrôlée, plus couramment appelée VMC.

 

Qu’est-ce qu’une VMC ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les multiples solutions existantes pour bien aérer votre logement ? Calculeo vous aide à y voir plus clair.

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Avoir une VMC chez soi est-il nécessaire ?

Une mauvaise ventilation de votre maison ou appartement entraînera inévitablement des pertes de chaleur. D’après l’ADEME, la ventilation est responsable d’environ 20 % des déperditions thermiques et par conséquent d’une facture de chauffage plus élevée.

L’intérêt d’une VMC est de justement contrôler le flux d’air entrant et sortant afin de chasser l’air vicié au profit d’un air plus sain. L’air est ainsi constamment renouvelé.

Quelle VMC choisir ?

Il existe plusieurs types de VMC généralement classés sous deux catégories : les VMC simple flux et les VMC double flux. Chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Cependant il est couramment accepté que les VMC double flux permettent de réaliser plus d’économie d’énergie que les vmc simple flux.

 

L’inconvénient d’une VMC simple flux est que l’air pulsé dans la maison est froide, vu qu’elle provient de l’extérieur d’une part et que d’autre part elle n’est pas préchauffée. Ce qui provoque une importante perte de chaleur.  Pour lutter contre ce gaspillage, on recommande plutôt le recours à une vmc double flux. N effet, cette dernière, grâce à l’ajout d’un récupérateur de chaleur chargé de préchauffer l’air frais extérieur au moment de sa réinjection dans la pièce permettra de limiter les déperditions de chaleur jusqu’à 90%.  Simple mais efficace ! La VMC double flux reste donc le meilleur choix pour éviter des factures de chauffage trop élevées.

 

Bien qu’étant la plus performante, la VMC double flux nécessite une installation plus complexe et coûte plus chère que les VMC simple flux. De leur côté, même si leur efficacité est moindre vis-à-vis des « double flux », elles gardent néanmoins certains atouts. Elles sont notamment plus abordables et plus faciles à installer.

Les autres types de ventilation : la vmc simple flux auto réglable, la vmc simple flux hygroréglable et le puits canadien

La VMC simple flux auto-réglable : son fonctionnement est relativement simple. Ses tuyaux d’évacuation sont connectés à un caisson d’extraction chargé de vider l’air vicié des pièces exposées à l’humidité comme les cuisines et salles de bains. Elles changent l’air des pièces à vivre grâce aux grilles d’aération auto-réglables qui assurent ainsi le contrôle de l’air ambiant. Par contre, elles n’engrangent que peu d’économies d’énergie et génèrent de légères nuisances sonores. Le bloc d’extraction doit alors être posé dans un endroit assez isolé.

 

La VMC simple flux hygroréglable. Elle est un peu plus performante que l’auto-réglable. Sa particularité consiste à réguler l’air ambiant selon le taux d’humidité mesuré dans le logement. L’air vicié est donc expulsé plus rapidement et plus efficacement.

 

Les puits canadiens constituent un outil de ventilation complémentaire aux VMC. En effet, le conduit est enseveli dans le sol pour bénéficier de sa chaleur l’hiver et de sa fraîcheur l’été. L’air s’engouffrant par une entrée d’air subi ce réchauffement ou rafraichissement avant d’être diffusé dans la maison. Ils renforcent donc les performances des VMC simple et double flux. Vos factures de chauffage n’en seront, elles, que plus soulagées.

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