Installation d’une pompe à chaleur air-eau

Les pompes à chaleur (PAC) reviennent à la mode. Et pour cause, les nouveaux modèles permettent de faire des économies importantes tout en diminuant votre impact sur l'environnement. En outre, il leur installation permet de bénéficier d’importantes aides écologiques distribuées par l’état (crédit d’impôt transition énergétique, subventions de l’ANAH,  éco prêt à taux zéro), les collectivités locales (aides des conseils généraux, régionaux ou municipaux) ou d’acteurs privés (prime énergie).

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Toute installation d’un système de chauffage utilisant une pompe à chaleur (PAC) air-eau doit être munie d'un système de chauffage central pour répartir la chaleur produite par la PAC.

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Évidemment, il vous faudra également disposer d'assez d'espace à l'extérieur pour installer le module de la pompe à chaleur. Cet espace doit être suffisamment aéré pour un fonctionnement optimal.Concrètement, la pompe à chaleur se décompose en trois parties :

• Le module extérieur puise les calories de l'air (même quand il fait froid).
• La chaleur est ensuite transmise via un fluide frigorigène.
• L'unité intérieure de la pompe à chaleur récupère cette chaleur et la transmet au circuit de chauffage. 

Schéma du fonctionnement de la PAC air-eau

La plupart des pompes à chaleur traditionnelles ne pouvaient alimenter que des systèmes de chauffage fonctionnant à basse température comme des planchers chauffants. Mais aujourd'hui, le matériel est plus performant, si bien qu'il est possible d'alimenter n'importe quel circuit de chauffage, y compris ceux constitués de radiateurs classiques.

Une pompe à chaleur correctement installée et entretenue peut vous chauffer même avec des températures négatives. En revanche, les performances atteintes seront moins élevées dans ce cas là. Le meilleur indicateur pour connaître le rendement global* de votre pompe à chaleur est le coefficient de performance saisonnier (aussi appelé COP annuel ou SCOP), qui prend en compte la saisonnalité pour calculer le rendement. Prenons un exemple : une pompe à chaleur avec un coefficient de performance annuel de 3 produit trois fois plus de chaleur qu'elle ne consomme d'électricité. Cependant, ce rendement ne va pas rester constant tout au long de l’année. Par exemple, il pourra monter jusqu’à 4,5 l’été et baisser jusqu’à 1,5 l’hiver.  

Un autre facteur qui joue sur la performance de votre pompe à chaleur est la longueur du tubage dans lequel est contenu le fluide frigorigène. En général, plus la distance de transmission entre l'unité intérieure et extérieure est courte, plus votre PAC sera efficace car le risque de pertes thermiques sera limité.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

👉 Pour obtenir de bonnes performances, votre pompe à chaleur doit s'adapter à votre logement. Découvrez pourquoi avec Jamy :

Pour installer une pompe à chaleur, mieux vaut faire appel à un installateur certifié RGE (notamment avec le label QualiPac, qui concerne ce type d'équipements). Cela vous permet de bénéficier de garanties supplémentaires et surtout d'être éligible aux aides publiques. Un artisan saura également vous conseiller sur la puissance nécessaire pour votre logement. En ce qui concerne le matériel, le label Eurovent est le plus connu. Sinon, la pompe doit avoir fait l'objet d'un avis technique du CSTB.

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Exemple de rénovation globale dans les Yvelines (78)

Contexte : en 2024, nos clients souhaitent remplacer leur chaudière fioul afin de pallier la hausse des prix de l'énergie. L'audit énergétique révèle que leur maison est de classe G (passoire thermique). Nos clients décident donc de compléter leurs travaux avec plusieurs gestes d'isolation afin de donner du sens au changement de chauffage. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :

Travaux effectués
Installation pompe à chaleur air-eau Duo (chauffage et eau chaude sanitaire)	19 500 €
Isolation de combles perdus	4 360 €
Isolation des planchers bas sur sous-sol	6 290 €
Montant des travaux	30 150 €
Montant des aides	- 18 090 €
Reste à payer	12 060 €*
	*soit une prise en charge à hauteur de 60% par les aides financières
Gain énergétique	82%
• Passage de la classe G à la classe C • Retour sur investissement en 2,5 ans

*Prix en vigueur au 01/04/2023, après déduction de la Prime Effy et MaPrimeRenov’. Offre Effy Sérénité sous réserve de conditions de revenus, d'éligibilité et de faisabilité technique voir conditions sur www.effy.fr