Normes de la chaudière basse température au fioul ou au gaz

Les chaudières basse températures doivent respecter des normes qui sont des gages de qualité et de performance.

Les chaudières peuvent être classées selon plusieurs critères dont leur puissance, le liquide caloporteur qui y est utilisé (eau, liquide thermique ou vapeur d’eau) , le type de circulation (naturelle, forcée ou assistée) etc et donc différentes normes s'appliquent.

La différence principale entre une chaudière à basse température et une chaudière normale est qu'avec la chaudière à basse température, la température du liquide caloporteur atteindra au maximum 60 degré Celsius pour les chaudières à basse température contre 90 degré Celsius pour les secondes.

A signaler que l'utilisateur ne remarquera aucune différence au niveau du confort de chauffe, ceci fait de la chaudière à basse température un élément important pour la réduction de la consommation énergétique.

Les chaudières à basse température à l'instar des autres chaudières relève de la directive européenne Directive 90/396/CEE.

L'objectif de cette directive vise à restreindre l'entrée dans le marché communautaire aux appareils garantissant un certain niveau de sécurité aux utilisateurs. Cette directive comporte plusieurs points dont quelques sont listés ci-dessous

• La chaudière à basse température doit être accompagnée lors de sa mise sur le marché d'une fiche signalétique qui résume l'essentiel des informations la concernant (origine, date de production, consigne d'utilisation et de sécurité etc.)
• La condensation produite ne doit pas être une source d'insécurité, le taux de fuite de gaz ne doit entrainer aucun risque
• Etc.

Les chaudières à basse température jouent un rôle très important dans toute démarche pour réduire sa consommation énergétique.

Le gouvernement, suivant les recommandations du grenelle de l'environnement, a décidé de mettre en place des aides et des subventions visant à promouvoir l'installation de chaudières à basse température.

Ces aides sont nombreuses comme par exemple les subventions ANAH et ADEME etc. Notez bien que ces aides sont souvent cumulables.