Tout savoir sur la gouttière

La gouttière est un équipement nécessaire pour une efficacité optimale du système de récupération des eaux de pluie. Contrairement au chéneau, elle est portée par des crochets (avec des profils particuliers) et son support a une nature discontinue. Les gouttières peuvent être de différents types de gouttières, et donc des modes et des prix d’installation différents.

Pendante ou rampante, les gouttières peuvent être de différents types. Elles peuvent aussi être, dites à l’anglaise, moulurée, à la lyonnaise, etc., être en zinc, en pvc, en aluminium, etc. Nous vous les présentons ci-dessous :

 

La gouttière pendante

Il s’agit du type le plus répandu. De forme demi-ronde, la gouttière pendante se fixe à l’extrémité des chevrons à l’aide de crochets, sur la planche de rive ou sur l’égout de toit. Ci-dessous sont listées ses caractéristiques :

• elle peut être installée avec tous les matériaux et types de couverture ;
• sa grande popularité vient du fait qu’elle peut être conçue à partir de n’importe quel matériau (cuivre, aluminium, zinc, PVC, ...) ;
• de profil, elle se présente sous la forme d’un cercle non fermé.

 

Il existe 4 modèles de gouttières pendantes :

• la gouttière à l’anglaise ;
• la gouttière lyonnaise ;
• la gouttière moulurée ;
• la gouttière carrée.

 

La gouttière rampante

Plus discrète que la précédente, la gouttière rampante est un conduit qui repose sur une partie de la toiture ou sur une corniche. Ses crochets sont fixés soit à une bande de doublis de toiture, soit sur la partie supérieure des chevrons.
Il existe 2 modèles de gouttières rampantes (précisons que lesdits modèles varient en fonction des régions) :

• la gouttière nantaise (ou laval) : elle a un profil très esthétique ; en effet, son relevé forme un angle aigu de 70° ;
• la gouttière havraise (ou ardennaise ou rouennaise) : contrairement à la gouttière nantaise, son relevé forme un angle arrondi à la base.

7 matériaux différents sont utilisés pour la fabrication des gouttières:

• le zinc : le plus répandu ;
• le PVC : le plus économique ;
• le bois : le plus rustique ;
• l’aluminium : le plus léger ;
• l’acier : le plus lourd et le plus galvanisé ;
• le matériau composite : le plus rare ;
• le cuivre : le plus cher et le plus noble.

Bien que plusieurs personnes pensent le contraire, la pose d’une gouttière est une tâche relativement facile à réaliser. En effet, il ne s’agit que d’un enchaînement d’étapes à réaliser de manière méthodique :

• la vérification du respect des normes d’installation ;
• la réalisation du tracé de gouttière ;
• la pose de la gouttière (verticale ou horizontale).

 

Les outils nécessaires

Pour installer une gouttière, il faut être en possession des outils suivants :

• un fil à plomb ;
• 2 échelles ;
• une scie à métaux ;
• une perceuse-visseuse ;
• plusieurs clous ;
• un décamètre ;
• un niveau à bulle ;
• un cordeau à tracer.

 

Les normes à prendre en considération

3 normes sont à respecter pour la pose d’une gouttière. Il s’agit de la pente, des distances et du tracé.

 

• La pente

Pour la pose d’une gouttière, il faut respecter une pente de 5 mm par mètre (selon le DTU 40.5). Ladite pente se fait dans le sens de l’écoulement des eaux et est induite par les différences de niveau des crochets.

 

• Les distances

Pour éviter que la gouttière ne fléchisse sous le poids de l’eau, il est recommandé de mettre en place une naissance de gouttière tous les 12 mètres.
La naissance peut se placer au milieu ou à l’extrémité d’une ligne. Elle détermine le positionnement des tuyaux de descente dans le cas d’une nouvelle installation.
Pour tracer la position des descentes et des naissances, il est recommandé d’utiliser un fil à plomb.

 

• Le tracé de la gouttière

Pour une gouttière rampante, la ligne horizontale se trace sur la partie supérieure des chevrons ou sur la bande de doublis ; pour une gouttière pendante, elle se trace sur la partie supérieure des chevrons.

Ci-dessous sont listés quelques gestes à adopter pour nettoyer une gouttière :

• au niveau de la partie basse de l’équipement, il faut ouvrir les regards d’évacuation, enlever tous les débris et nettoyer au jet d’arrosage ;

• pour ce qui est de la partie haute, il faut retirer tout ce qui encombre les profilés (à l’aide d’une pelle par exemple), laver la gouttière au jet d’eau, évacuer l’eau qui se trouve dans les profilés, dégager les obstructions au niveau de la descente, …

 

Pour un nettoyage optimal, il est recommandé d’utiliser un nettoyeur à haute pression.

2 aspects sont à prendre en considération pour entretenir une gouttière :

• le nettoyage : il s’agit de retirer tous les branchages, les feuilles mortes, les insectes morts, les aiguilles de pin, …
• la vérification du bon fonctionnement de l’équipement : absence d’obstructions importantes, bon état des profilés aux crochets et de la fixation des crochets aux chevrons, absence de fuites au niveau des naissances et des raccords, … 

Exemple de rénovation globale dans le Nord (59)

 

Contexte : en réponse à la hausse des prix de l'énergie, nos clients décident, en 2024, de remplacer leur chaudière gaz par un équipement de chauffage moins énergivore. L'audit énergétique révèle que leur maison, datant de 1948, est de classe G (passoire thermique). Pour davantage de confort, nos clients souhaitent également améliorer l'isolation de leur logement. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :

 

Travaux effectués
Installation pompe à chaleur air-eau Duo (chauffage et eau chaude sanitaire)	19 500 €
Isolation rampants	6 400 €
Isolation murs par l'extérieur	14 569 €
Montant des travaux	40 469 €
Montant des aides	- 30 352 €
Reste à payer	10 117 €*
	*soit une prise en charge à hauteur de 75% par les aides financières
Gain énergétique	68%
• Passage de la classe G à la classe C • Retour sur investissement en 4 ans