Les atouts du radiateur électrique à inertie

Le chauffage électrique est idéal pour réguler la chaleur de votre logement. Bien que souvent qualifié, et à juste titre, d’énergivore, les récents progrès techniques réalisés garantissent, sur certains modèles, la réalisation d’économies d’énergie. C’est notamment le cas avec le radiateur à inertie, dernier né des radiateurs électriques. Ce type de radiateur en plus de vous permettre de réaliser des économies d’énergie est aussi éligible à la TVA réduite à 10%.

Comme son nom le suggère, le principe de ce nouveau type de radiateur et d’accumuler de la chaleur avec une résistance électrique puis de la garder grâce au matériau réfractaire qui compose le radiateur et enfin de la diffuser sous forme de rayonnement infrarouge. Ainsi, le radiateur ne se contente pas de réchauffer l’air à proximité comme pourrait le faire un radiateur électrique ordinaire.

Les radiateurs à inertie sont rangés dans deux catégories distinctes : à inertie sèche et à inertie fluide. 

Pour les radiateurs à inertie sèche, ils se composent d’abord de plusieurs plaques métalliques ou réfractaires, chauffés par une résistance électrique. Ces matériaux réfractaires sont divers et variés. On retrouve notamment les pierres ollaires, la stéatite et d’autres pierres volcaniques, mais aussi plus rarement des matériaux en granit ou marbre, ou bien encore des briques haute densité et le béton réfractaire. L’enveloppe du radiateur est quand à elle constituée d’une surface émissive pour diffuser une chaleur douce dans toute la pièce. 

Il en va tout autrement pour les radiateurs à inertie fluide. Le corps de chauffe métallique est, cette fois-ci, constitué d’un liquide caloporteur. Il s’agit la plupart du temps d’une huile végétale ou minérale, d’un dérivé du pétrole, de l’eau glycolée, chauffé par des résistances électriques immergés afin d’éviter les phénomènes de surchauffe. Ce type de radiateur comporte cependant un inconvénient : des fuites de liquide peuvent apparaître à cause du vieillissement du réceptacle. Cet inconvénient ne se retrouve pas avec les radiateurs en alliage d’aluminium ou fonte d’aluminium.

Tout dépend bien sûr des besoins et de la configuration de la pièce dans laquelle il se trouve. Pour vous donner une idée plus précise, il faut savoir que 1 000 Watts suffisent à chauffer une pièce de 15 m² à une température de 20 °. Ceci dans le cas d'une maison ou appartement bien isolé avec des conditions climatiques extérieures normales (comme par exemple un logement situé dans le centre de la France). Dans le cas contraire, il faut plutôt viser une puissance de 2 000 Watts pour atteindre cette température.

Pour des pièces plus grandes, l’ajout de plusieurs radiateurs peut se révéler pertinent avec une meilleure répartition de la chaleur pour plus de confort. Il est d’ailleurs important de bien calibrer la taille des radiateurs en fonction de la pièce que l’on souhaite chauffer. Un radiateur trop petit chauffera mal une grande pièce. A contrario, un chauffage trop puissant pour une pièce trop petite sera mal exploité. Et cela se répercutera forcément sur vos factures.

Dans tous les cas, le choix pour un radiateur à inertie reste judicieux car c’est le seul à se rapprocher du confort apporté par un chauffage central. Si vous avez de vieux radiateurs électriques de type « grille pains », n’hésitez plus ! Changez pour un radiateur à inertie ! Ce conseil est d’autant plus pertinent que le radiateur à inertie est éligible à la TVA réduite.