Haute ou basse température, quel chauffage au sol choisir?

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Parce qu’il n'est pas toujours évident, lorsque l’on parle de chauffage au sol, de savoir s’il faut faire le choix de celui à haute ou à basse température, Calculeo revient sur ce mode de chauffage. Certains critères sont en effet à ne pas négliger. Explications.

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Le chauffage au sol à haute température, à éviter

Le système de chauffage par le sol dit « à haute température » est progressivement écarté du marché. Et pour cause, datant des années 60, ce dernier pouvait générer des effets nocifs sur la santé. Assimilé aux anciens planchers chauffants, sa température pouvait parfois dépasser les 30 degrés et sa chaleur diffusée n’était pas toujours homogène. En ce sens, le chauffage au sol à haute température pouvait être considéré comme facteur d’insuffisance veineuse, d’aggravation de la sensation de jambes lourdes, de favorisation de la dilatation dans les veines, c’est-à-dire de varices, voire même comme étant la cause de phlébites.

 

C’est pourquoi les modes de chauffage actuels sont majoritairement à basse température et aucune preuve scientifique ne les relie à ce type de pathologies. En plus de ne pas en être l’origine, ils n’aggraveraient pas non plus les symptômes dans le cas où vous seriez déjà sujet à des maladies veineuses. En d’autres termes, le chauffage au sol à basse température fait partie de ceux à considérer.

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Au niveau du fonctionnement

Appelé « émetteur réparti », le chauffage au sol à basse température a pour propriété de diffuser la chaleur par rayonnement.

 

Comment cela fonctionne ? Ce mode de chauffage utilise l’eau, directement chauffée grâce à votre système de production de chaleur, comme liquide caloporteur. Plus précisément, les tubes dans lesquels l’eau circule sont fixés sur des panneaux isolants. Ceux-ci s’avèrent de nature thermique et acoustique. Noyé dans une dalle d’enrobage en béton, le réseau est par la suite recouvert d’un revêtement au sol.

 

Et bien entendu, puisqu’il constitue une opération de rénovation énergétique, ce dispositif peut être installé au sein d’une construction neuve comme dans une maison ancienne. Il est par ailleurs vivement conseillé de faire appel à un professionnel certifié RGE lors de son installation. Cette condition est obligatoire si vous souhaitez bénéficier d’aides et subventions.

 

Afin d’éviter tout risque, veillez cependant à ce que la température dégagée n’excède pas les 25 degrés. Généralement, celle-ci fluctue entre 21 et 25 degrés.

Le chauffage à « basse température » : quels avantages ?

Incorporé au sol de votre logement, ce dispositif chauffe de manière homogène l’intégralité des pièces de votre habitat. Autrement dit, peu importe où vous vous trouvez dans votre logement, la chaleur peut être diffusée de façon égale, sans écart de température. Le fait que celle-ci soit diffusée de la sorte permet d’éviter les brassages de poussières. Cela rend l’air ambiant plus propre et donc plus sain, ce qui réduit d’ailleurs les risques d’allergies. En plus d’améliorer votre confort, ce chauffage dit « à basse température » limite votre consommation d’énergie.

 

Sachez qu’il est également possible d’opter pour un système réversible. Ceci vous permet de profiter de la chaleur en hiver, au même titre que de la fraîcheur en été.

 

Cela peut sembler un détail, mais il est à noter que ce mode de chauffage est invisible. D’un point de vue esthétique, cela vous permet d’agencer mais aussi de décorer votre habitat sans contraintes liées à votre système de chauffage.

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Le saviez-vous ?

Changer votre système de chauffage et opter pour le chauffage au sol vous permet de bénéficier d’aides à la rénovation énergétique

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