Quels sont les différents types de revêtement de sol ?

Lorsque l’on entame la rénovation d’une maison, après les mises aux normes de sécurité vient la question de l’esthétisme et de la performance énergétique de l’habitat. La pose d’un revêtement de sol permet de transformer radicalement l’apparence d’une pièce, offrant l’opportunité de créer des atmosphères décoratives très diverses. Elle peut également s’accompagner de travaux de rénovation énergétique, sur lesquels Calculeo revient au cours de cet article.

Les enseignes spécialisées proposent de nombreuses sortes de revêtements différents, dont voici une liste :

 

• Carrelage : relativement facile à entretenir, il n’accroche pas les saletés ni les poussières. Il convient bien à des pièces humides telles que la cuisine ou la salle de bain. Il peut néanmoins s’avérer complexe à poser en raison de ses joints.
• Parquet : la pose de parquet se présente sous plusieurs formes. Il peut s’agir d’un parquet en bois massif (le plus résistant), composé d’une essence de bois noble tel que le chêne, le frêne et le hêtre, ou bien d’une essence de bois exotique comme l’acajou, le teck ou l’amarante. Il peut aussi s’agir d’un parquet stratifié, d’un parquet contrecollé (présentant une couche d’usure, une couche intermédiaire et un parement). Différents modes de posent existent, avec des planchers à coller, à clouer ou à clipser (dans le cas du parquet flottant, généralement clipsable).
• Sol lino : souvent confondu avec les sols plastiques, le lino (de son nom complet linoléum) est en réalité entièrement composé d’éléments naturels (résine, craie, huile de lin…).
• Sols plastiques : des sols souples, parmi lesquels on peut notamment citer le sol PVC (polychlorure de vinyle), dont le prix est relativement peu onéreux en comparaison d’autres revêtements. Ce type de sol se pose en dalle PVC ou bien en rouleau, tout comme il existe des modèles de sol PVC clipsable. Autre sol plastique, le sol vinyle se distingue du sol PVC par son mode de fabrication (par enduction).
• Moquette : confortable et agréable au contact, la moquette a gagné en qualité ces dernières années et ne libère quasiment plus de composé organique volatil. C’est également un revêtement permettant d’isoler la maison sur le plan phonique (la moquette offre une bonne isolation acoustique).
• Béton ciré : relativement à la mode, le sol en béton ciré n’a pas son pareil pour octroyer un style décoratif moderne à la pièce où il est posé. Il offre notamment une bonne étanchéité à l’eau.

 

Il est nécessaire de procéder à un ragréage afin de d’aplanir les dalles de béton et d’en éliminer les irrégularités constituant la base pour poser des revêtements de sols.

A l’exception de la moquette (qui risquerait de relâcher des composés organiques volatils dans l’atmosphère), l’intégralité des revêtements de sol existants ont su s’adapter aux techniques visant à installer un chauffage au sol. Il est donc possible d’opter, lors d’une rénovation de sol, pour la mise en place de ce type de chauffage.

 

Le principe de fonctionnement du dispositif repose sur des tuyaux de chauffages disposés sur un isolant lui-même installé sur une dalle de béton. Les tuyaux sont recouverts par une chape ayant pour fonction de diffuser la chaleur par le biais du plancher.

 

Chauffant à basse température, le plancher chauffant diffuse une chaleur douce et constante à travers toutes les pièces de la maison. Le confort thermique est homogène, sans variations de températures. Les problèmes liés à la circulation sanguine dans les jambes qui existaient au préalable avec ce genre de système sont éliminés de nos jours, car la température de surface ne dépasse pas les 28°C.

 

L’eau circulant dans les tubes n’est chauffée qu’à 40°C et le système est moins énergivore que des convecteurs classiques. De plus, il est en mesure de s’adapter à des dispositifs de production énergétique renouvelable, tels qu’une pompe à chaleur, une chaudière au bois ou à condensation.

Selon l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le sol d’une habitation peut être à l’origine de 10% de ses déperditions thermiques. L’isolation du sol représente donc un potentiel d’économie de 10% sur la consommation d’énergie.

 

Concrètement, avec une isolation du sol convenablement réalisée, les besoins de la maison en matière de consommation d’énergie sont réduits. La chaleur demeure à l’intérieur de l’habitation tandis que le système de chauffage est moins sollicité, pour un confort thermique identique. Deux avantages doivent être associés à cela, à savoir l’a réduction de l’impact environnemental de l’habitat, et la diminution du montant des factures énergétiques.

 

Il existe deux méthodes d’isolation à mettre en œuvre au cours d’un changement de revêtement de sol : isoler par le dessous ou par-dessus :

 

• L’isolation par le dessous concerne le sol d’un étage, et s’effectue au niveau du plafond de l’étage inférieur.
• L’isolation par le dessus nécessite d’accéder à la partie supérieure de la dalle pour enlever le revêtement existant.

 

Dans le cas d’un plancher chauffant, l’installation d’une couche d’isolant fait déjà partie des travaux d’installation. L’épaisseur de l’isolant, du revêtement et de l’ensemble du dispositif de chauffage peut conduire l’occupant du domicile à revoir les dimensions des barres de seuil (et donc impliquer un certain nombre de travaux supplémentaires au sein de la maison).