Chaudière bois vs chaudière gaz : comment choisir ?

Vous souhaitez remplacer votre chaudière mais vous ne savez pas quel type de chaudière choisir ? Faut-il préférer la chaudière au bois ou la chaudière au gaz ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun ? Calculeo compare pour vous ces deux chaudières en 4 points.

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Le principe de base d’une chaudière bois et d’une chaudière gaz est le même. La combustion du bois ou du gaz dégage de la chaleur, récupérée par l’eau du circuit de chauffage central et circulant ensuite dans les radiateurs ou planchers chauffants. Des fumées sont également dégagées et doivent être évacuées à l’extérieur du logement via un conduit ou une évacuation en ventouse.

L’atout de la chaudière gaz à condensation est sa récupération de chaleur dans les fumées de combustion. Grâce à ceci, elle peut obtenir de très bons rendements*, dépassant même les 100%. La chaudière à bois est un peu moins performante même si les modèles labellisés Flamme Verte atteignent tout de même de bonnes performances, de l’ordre des 90%.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

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Avec 4c€/kWh pour les bûches et 6c€/kWh pour les granulés, le bois est véritablement la ressource énergétique qui coûte le moins cher à ce jour. Le gaz n’est pas très loin derrière puisque l’option B1 (correspondant à une utilisation de gaz pour le chauffage) est à 6c€/kWh. Il faut cependant ajouter le coût de l’abonnement, soit plus de deux cents euros par an. Le bois a également l’avantage d’être renouvelable et neutre en termes d’émissions de CO₂, ce qui n’est pas le cas du gaz.

L’installation d’une chaudière à condensation au gaz nécessite bien évidemment un raccordement au gaz de ville, ainsi qu’une évacuation des fumées et une évacuation des condensats, formés lors de la condensation d’une partie des fumées. Etant corrosifs, les condensats sont en général évacués avec les eaux usées et nécessitent une tuyauterie adaptée, souvent en PVC, qui ne s’altère pas au contact d’un liquide acide.

Du côté de l’installation, la chaudière à granulés de bois nécessite un emplacement pour le silo de stockage des pellets. D’une surface de 4m² environ, le silo doit être relié à la chaudière par l’intermédiaire d’une vis sans fin. Ce système fonctionne à l’électricité car il est entièrement automatisé. Il ne vous reste qu’à remplir le silo, pour une durée de 1 an le plus souvent, et à fixer la température souhaitée dans votre maison. Tout le reste se fait automatiquement. C’est là un gros avantage par rapport à une chaudière à bûches, plus manuelle. Mais cela constitue aussi un désavantage puisque l’installation globale est plus encombrante.

Du côté du coût à l’achat de la chaudière, le modèle au gaz gagne haut la main le duel. Comptez entre 4000 et 7000€ pour une chaudière gaz à condensation, selon la qualité du matériel choisi, ses performances ou encore sa puissance. Une chaudière à bûches est dans la même gamme de prix, mais ses moindres performances la rendent moins intéressante aux côtés de la chaudière gaz.

La chaudière à granulés de bois est quant à elle bien plus onéreuse puisque son prix se situe entre 13 000 et 20 000€ en moyenne. Ce coût élevé est notamment dû à la taille de l’installation, à l’achat du silo et du système automatisé d’alimentation en granulés.

Cependant, mais c’est aussi vrai pour les chaudières à gaz notamment celles à condensation ou à haute performance énergétique ; ce coût pourra être significativement allégé notamment grâce au crédit d’impôt écologique, à la TVA réduite, aux subventions Habiter Mieux de l’ANAH ou à l’éco prêt à taux zéro.