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Le poele : Tout savoir sur les poêles

Par L’équipe de rédaction

Les poêles constituent l’aboutissement du long processus (millénaire) d’enfermement du feu. Un feu ouvert, tel que celui d’une cheminée ou d’un brasero, ne possède qu’un rendement médiocre, de l’ordre de 5 %. Aussi le combustible est-il gaspillé en pure perte et les possibilités de chauffage, comme de cuisson (aliments) ou de processus artisanaux ou industriels (céramique, métallurgie, etc.) quasi impossible. Le poêle et son pendant fixe le four, ont été la réponse à ce dilemme. Aujourd’hui l’achat d’un poêle peut être subventionné par plusieurs types d’aides écologiques.

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Comprendre le fonctionnement d’un poêle

L’amélioration du rendement* consistant à éviter la perte des calories par enfermement du feu, s’est déroulée par étapes successives.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

Petit retour en arrière

Dès l’origine, l’on a utilisé des matériaux ayant une forte inertie et capable de diffuser la chaleur de manière linéaire, sur une longue période. Employé par les Romains (l’hypocauste), puis par les Russes (le petchka en briques réfractaires, présent dans toutes les isbas) pour finalement arriver dans les pays de tradition germanique ; le poêle de masse à inertie, actuellement fabriqué en faïence, est destiné à un usage fixe. Son pendant mobile est quant à lui fabriqué en fonte d’acier.

 

Améliorer le rendement du poêle

Le foyer d’un poêle étant une enceinte fermée, les calories produites par la combustion ne peuvent que s’échapper au travers des matériaux qui le constituent. Ceux-ci offrant une résistance par rapport à un foyer ouvert, génère un phénomène de sas pour les calories, qui sont diffusées lentement mais régulièrement. D’autre part l’apport du comburant que constitue l’oxygène de l’air, est limité et contrôlé afin d’éviter l’emballement du feu et une consommation en pure perte.

 

Les différents combustibles

Pratiquement tout ce qui est combustible et appartient aux trois états de la matière (gazeux, liquide et solide) peut être utilisé dans un poêle. On classe les combustibles sous trois grandes familles : les combustibles fossiles, les combustibles végétaux, et l’électricité.

 

Les combustibles fossiles

Ce sont les éléments de décomposition du carbone, lui-même provenant de la décomposition des végétaux : le charbon (houille), les hydrocarbures et leurs dérivés gazeux.

 

Les combustibles végétaux

En tout premier lieu le bois sous ses différentes formes : bûchesgranulésplaquettes, déchets… Mais aussi tous les déchets agricoles : blé, avoine, orge, voire marc de café, etc. D’autre part, rentre aussi dans cette catégorie les éthanols et gaz issue de la fermentation des résidus agricoles.

 

Le cas particulier de l’électricité

Particulier car il s’agit là d’une énergie de second niveau. Elle provient soit de la fission contrôlée du noyau atomique d’un minéral : l’uranium. Soit de la puissance hydraulique des fleuves ou des courants marins (barrages, hydroliennes), de l’aérologie (éoliennes) ou de la transformation photovoltaïque du rayonnement solaire. 

Les multiples modèles de poêles

Ils se déclinent en deux grandes catégories : les modèles fixes, dit de masse. Et les modèles mobiles, ou à tout le moins transportable en cas de déménagement.

 

Les différents poêles et leurs combustibles

 

Types de Poêle Combustible Rendement Prix Consommation
Poêle classique Bois en bûches ☆☆ 400 à 5 000 € 0,05 € du kW/h
Poêle à double combustion et turbo Bois en bûches ☆☆☆ 800 à 7 000 € 0,016 € du kW/h
Poêle de masse Bois en bûches ☆☆☆☆ 2 500 à 20 000 € 0,05 € du kW/h
Poêle à granulés Bois en granulés ou tout autres combustibles végétaux ☆☆☆☆ 1 000 à 5 000 € 0,3 à 0,5 € du kW/h
Poêle à combustible liquide
  • Pétrole désaromatisé
  • Fioul domestique   
☆☆☆ à ☆☆☆☆ 100 à 1 200 €
  • Pétrole = 0,15 € du kW/h
  • Fioul = 0,13 €   du kW/h
Poéle à gaz Bouteille de Butane/Propane de 6 ou 13 kg ☆☆☆ 100 à 800 € 0,15 € du kW/h
Poêle électrique électricité ☆☆ 100 à 1 200 € 0,13 € du kW/h


Point important à souligner : la puissance de chauffe nécessaire par m2.

  • Cas d’un domicile non ou mal isolé : 200 W par m2.
  • Cas d’un domicile bien isolé : 100 W par m2.

 

À la vue de ces chiffres, l’on aura compris l’intérêt d’une bonne et complète isolation thermique.

Les points forts…et faibles du poêle

Sans entrer dans des considérations sur les mérites de tel ou tel type de poêles, l’on peut mettre en évidence les éléments généraux suivants.

 

Avantages

  • Hors poêles de masse (dont le poids peut atteindre plusieurs tonnes et qui sont fixés à demeure), la plupart des poêles sont transportables en cas de déménagement.
  • Leur rendement va de bon à excellent.
  • Leur prix reste abordable et ne nécessite aucun travaux lourds d’installation.
  • Ils s’adaptent à tous types de domicile, du studio aux appartements, en passant par les maisons individuelles et pour certains modèles (poêles de masse ou poêles canalisable à air chaud) chauffent l’ensemble du domicile.
  • Les modèles les plus évolués possèdent une autonomie conséquente, sont programmables et maitrisent parfaitement le réglage de température, au degré près.
  • Ils peuvent être déplacés d’une pièce à une autre.
  • Enfin ils offrent une vision du feu et un confort on ne peut plus agréable. .

 

Inconvénients

  • La plupart des modèles demandent une évacuation des fumées. Ce n’est pas le cas des poêles à gaz ou à poêles à pétrole. Mais ces derniers génèrent un risque d’asphyxie, dû à une combustion incomplète et à une ventilation insuffisante de la pièce.

 

Enfin, comme tous les autres moyens de chauffage, leur coût de revient est tributaire de celui du combustible qu’ils utilisent.

Un poêle, pourquoi faire ?

Se chauffer, mais aussi cuisiner. Car certains poêles ont remis au gout du jour cette possibilité. D’un air résolument rétro, ces modèles offrent tous les avantages des développements technologiques modernes. Bien entendu ce type de cuisine tout en mijotage, n’a rien à voir quant au goût, avec la cuisine aux micro-ondes.

 

Parlons argent : les aides et subventions

De quelques centaines d’euros à plus de 20 000 €, il est possible de trouver parmi les différents modèles de poêles, celui ou ceux adaptés à ses désirs ou contraintes. Bien moins cher qu’un système de chauffage à chaudières, sans gros travaux à effectuer, les poêles offrent un moyen de chauffage économique et possèdent un bon rendement. De plus de nombreuses aides et subventions existent, dans le cadre des économies d’énergie et de la préservation de l’environnement de la planète. On peut citer parmi celles-ci : le Crédit d’impôt pour les poêles, l’Éco-prêt à taux zéro, les aides diverses de l’ANAH et des collectivités régionales départementales ou communales, la TVA à taux réduit de 5,5 %, la prime énergie pour les poêles etc. 

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